PYRAMIDE VINCENT - ZUMSTEINSPITZE - SIGNALKUPPE - PARROTPSITZE - LUDWIGSHÖHE
▲ Configuration : traversée ▲ Départ : Balmenhorn ▲ Dénivelé positif : 1000 mètres
PYRAMIDE VINCENT - 4215M
▲ Itinéraire : versant nord ▲ Cotation alpinisme : F ▲ Engagement : II
La Pyramide Vincent est la deuxième plus haute montagne des Alpes Pennines, entièrement située en Italie. La cime est située à environ un kilomètre de la frontière avec la Suisse. Elle porte le nom de son premier ascensionniste, Johann Nikolaus Vincent qui atteint le sommet en août 1819. L’arête sud-est, connue sous le nom de Cresta del Soldato, la relie à la Punta Giordani qui est le plus petit 4000 du Mont Rose. Les pentes douces de la Pyramide Vincent s’apprêtent à la pratique du ski de randonnée. Son versant nord est l’itinéraire le plus facile. Le bivouac Felice Giordano, perché sur le Balmenhorn à 4167 mètres, est distant que de 500 mètres du point culminant en question. Celui-ci s’avère idéal pour organiser les nombreuses courses du secteur.
ZUMSTEINSPITZE - 4563M
▲ Itinéraire : arête sud-est ▲ Cotation alpinisme : PD ▲ Engagement : II
La Zumsteinspitze est le cinquième plus haut sommet des Alpes. Il constitue également le troisième plus grand relief du Mont Rose, culminant à la Dufourspitze, toit de la Suisse. Notre montagne en est d’ailleurs reliée par son arête nord-ouest, réputée pour être une course technique d’alpinisme. L’itinéraire classique de la Zumsteinspitze n’est qu’une affaire de randonnée glaciaire. Son final se déroule sur sa crête sud-est, présentant de brefs passages escarpés. Au plus haut point se trouve une petite statue de vierge. Sa position géographique privilégiée en fait sûrement l’un des plus beaux belvédères du coin. La Zumsteinspitze est le point culminant du Spaghetti Tour, enchainement constituant à gravir les cimes accessibles du Mont Rose.
SIGNALKUPPE - 4554M
▲ Itinéraire : versant nord-ouest ▲ Cotation alpinisme : F ▲ Engagement : II
La Signalkuppe, connue sous le nom de Punta Gnifetti en italien, est la quatrième plus haute cime du Mont Rose & le cinquième plus haut relief d’Italie. Le col Gnifetti la sépare de sa voisine: la Zumsteinspitze évoquée précédemment. Le sommet de la montagne en question a la particularité d’accueillir le plus haut refuge d’Europe: la cabane Reine-Margherite. Le gite, inauguré en 1893 & remplacé par le bâtiment actuel en 1979, représente également l’observatoire fixe le plus élevé du monde. Son arête orientale, la Cresta Signal, est un itinéraire très technique. L’ascension de sa voie classique par contre ne présente aucune difficulté notable. C’est pour ces raisons que la Signalkuppe est devenue le lieu le plus populaire & le plus prisé du Mont Rose.
PARROTSPITZE - 4432M
▲ Itinéraire : traversée est > ouest ▲ Cotation alpinisme : PD ▲ Engagement : II
La Parrotspitze est l’un des reliefs les plus proéminents du Mont Rose, trônant à l’ouest de la Signalkuppe. Plus sauvage que les trois monts évoqués précédemment, elle est pourtant plus esthétique sur certains points. Premièrement, sa forme pyramidale vue du nord attire l’œil. Du côté sud, elle apparait comme une paroi rocheuse totalement verticale. Deuxièmement, son ascension s’avère plus intéressante sur le plan technique. En effet, elle offre une magnifique traversée d’arête, pouvant être réalisée dans les deux sens. Peu difficile, le fil neigeux est parfois étroit & nécessite concentration, afin d’éviter un éventuel faux pas. La Parrotspitze doit son nom au célèbre physicien & médecin allemand: Friedrich Parrot, premier vainqueur du Mont Ararat.
LUDWIGSHÖHE - 4341M
▲ Itinéraire : versant nord ▲ Cotation alpinisme : F ▲ Engagement : II
La Ludwigshöhe, perchée au sud-ouest de la Parrotspitze, est considérée comme le 4000 le plus méridional de Suisse. Depuis le nord, cette dernière s’apparente à une vulgaire bosse neigeuse. Du sud par contre, son aspect est nettement plus raide. La voie normale emprunte donc le versant septentrional. Ce dernier propose une course d’alpinisme glaciaire, dénuée d’obstacles majeurs. La partie finale de l’ascension est composée de deux ressauts neigeux plus raides, dont le dernier marquant le sommet. L’autrichien Ludwig von Welden est le premier homme à gagner le point culminant en question, le jour de la mort de Louis IX (Ludwig en allemand). Il aurait nommer la montagne pour cette raison, & non vis-à-vis de son propre prénom.