DIRRUHORN - HOBÄRGHORN - STECKNADELHORN - ULRICHSHORN

▲ Itinéraire : Nadelgrat      ▲ Cotation alpinisme : AD     ▲ Engagement : III

Le Dirruhorn, parfois orthographié Dürrenhorn, est un sommet appartenant aux Alpes Pennines. Rattachée au groupe des Mischabels, c’est la plus petite & la plus septentrionale des cimes de la Nadelgrat. Cette dernière constitue une longue arête, accueillant quatre montagnes de plus de 4000 mètres. Elle représente donc une voie majeure du massif. La veille, les alpinistes dorment à la Mischabelhütte ou à la Bordierhütte. Pour gagner l’itinéraire à proprement parlé, l’approche consiste à emprunter les couloirs neigeux de la Selle ou du Dirrujoch, en début d’été. En fin de saison, lorsque la neige a disparu, il est obligatoire de rejoindre le col rocheux du Galenjoch. Selon l’option choisie, le Dirruhorn peut ensuite se gravir en traversée ou en aller-retour.

▲ Itinéraire : Nadelgrat     ▲ Cotation alpinisme : AD     ▲ Engagement : III

L’Hobärghorn, ou Hohberghorn, est le voisin direct du Dirruhorn. Plus haut d’environ 200 mètres, les deux reliefs sont séparés l’un de l’autre par le Dirrujoch. Durant la traversée classique de la Nadelgrat, les alpinistes empruntent l’arête nord de la montagne. Celle-ci est ponctuée de quelques pas d’escalade sur sa partie basse, puis se transforme en fil neigeux. S’en suit le bastion sommital en mixte, raide mais peu difficile sur le plan technique. Pour les amateurs de ski de pente raide, l’Hobärghorn représente une destination de choix. En effet, sa face nord-est propose une pente de 50 degrés environ, sur une hauteur de 350 mètres. Par ailleurs, ce sommet a une particularité: il s’agit du seul 4000 de la Nadelgrat dépourvu de croix sur son point culminant.

▲ Itinéraire : Nadelgrat      ▲ Cotation alpinisme : AD     ▲ Engagement : III

Le Stecknadelhorn domine l’Hohbärghorn, plus à l’est. L’escalade de ce troisième 4000 est esthétique, offrant de magnifiques sections aériennes. De celui-ci, les alpinistes ont le choix de continuer sur le fil pour gravir le Nadelhorn, ou alors de le contourner. Le premier choix consiste à rallonger la course, en imposant des pas jusqu’au III. Le second est possible en prenant pied sur une pente raide de neige, très exposée. Si la glace est présente, cela peut s’avérer délicat. Dans tous les cas, il est nécessaire de gagner l’arête nord-est du Nadelhorn. Il s’agit de sa voie normale, permettant une descente aisée. Tout comme l’Hobärghorn, le Stecknadelhorn a une ligne skiable en face nord-est. C’est un itinéraire entre 45 & 50 degrés, sur 250 mètres de haut.

▲ Itinéraire : crête sud-ouest > face nord      ▲ Cotation alpinisme : F     ▲ Engagement : II

L’Ulrichshorn n’est ni une montagne dépassant les 4000 mètres, ni un sommet rattaché à la Naldegrat. Cependant, il constitue souvent un passage clé au retour. En effet, si les personnes doivent redescendre à la Bordierhütte, elles sont dans l’obligation de retrouver le Riedglescher. Pour se faire, elles rejoignent tout d’abord le Windjoch, situé au pied de l’arête nord-est du Nadelhorn. D’ici, il est souvent délicat de descendre directement sur le glacier mentionné. Ainsi, il est plus confortable de remonter à l’Ulrichshorn par sa crête sud-ouest, puis d’emprunter son versant septentrional débonnaire. Le terrain est moins raide & moins crevassé. De plus, la vue qu’offre le point culminant est spectaculaire, notamment sur la face nord-est de la Lenzspitze.